Essay Competition 2016 : The Mediaeval Journal

TMJHeaderSAIMS/TMJ ESSAY PRIZE

SAIMS invites entries for its annual Essay Competition, submitted according to the following rules:

1. The competition is open to all medievalists who are graduate students or have completed a higher degree within the last three years. For PhD students the time period of three years begins from the date of the successful viva, but excludes any career break. Any candidate in doubt of their eligibility should contact the Director of SAIMS at saimsmail@st-andrews.ac.uk.

2. A candidate may make only one submission to the competition.

3. The submission must be the candidate’s own work, based on original research, and must not have been previously published or accepted for publication.

4. Submissions are welcomed on any topic that falls within the scope of medieval studies.

5. The submission should be in the English language.

6. The word limit is 8,000 words, including notes, bibliography, and any appendices.

7. The text should be double-spaced, and be accompanied by footnotes with short referencing and a full bibliography of works cited, following the guidelines on the webpage: http://www.st-andrews.ac.uk/saims/tmj.htm. An abstract of 200 words should preface the main text.

8. The deadline for submissions is 24 March 2016.

9. The essay must be submitted electronically to saimsmail@st-andrews.ac.uk, in both Word and pdf formats, to arrive by the deadline.

10. The submission must be accompanied by a completed cover sheet and signed declaration; the template for this is available at http://www.st-andrews.ac.uk/saims/tmj.htm. The candidate’s name should not appear on the submission itself, nor be indicated in any form in the notes.

11. Decisions concerning the Competition lie with the Editors and Editorial Board of The Mediaeval Journal, who can, if they consider there to have been appropriate submissions, award an Essay Prize and in addition declare a proxime accessit. In the unlikely event that, in the judges’ opinion, the material submitted is not of a suitable standard, no prize will be awarded.

12. The value of the Prize is £500.

13. A candidate whose entry is declared proxime accessit will be awarded £100.

14. In addition to the Prize, the winning submission will be published within twelve months in

The Mediaeval Journal, subject to the usual editorial procedures of the journal.

Any queries concerning these rules may be directed to the Director of SAIMS who can be contacted at: Department of Mediaeval History, 71 South Street, St Andrews, Fife KY16 9QW

http://www.st-andrews.ac.uk/saims

saimsmail@st-andrews.ac.uk

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Appel à communication : Dialogue et différence au Moyen-Age (Université de Bristol, 25-26 février 2016)

Dialogue-and-Difference-Bristol-2016Dialogue et différence au Moyen-Age est une conférence interdisciplinaire réunissant des chercheurs de tous les domaines explorant les façons dont les échanges et les interactions culturels, sociaux, politiques, religieux, scientifiques et intellectuels se sont déroulés tout au long du Moyen-Age. Le dialogue existait au-delà des frontières et à l’intérieur des sociétés médiévales, dans les monastères, les universités, les tribunaux et les places de marché ainsi que sur les champs de bataille et sur les grands chemins. Comment ces dialogues ont-ils façonné les sociétés du Moyen-Age, et comment les idées nouvelles, les personnes et les cultures se sont-elles positionnées par rapport à l’ordre ancien ? La différence a-t-elle conduit à des conflits ou à des formes de coexistence? Cette conférence vise à explorer ces questions à travers les sociétés de l’Europe médiévale, Byzance, le Proche-Orient et au-delà, de l’Antiquité tardive au 16ème siècle.

Parmi les sujets concernés :

– les sociétés construites sur les frontières culturelles, politiques et religieuses

– le dialogue interreligieux et polémique

– l’émergence de l’université

– conquête et colonisation

– hérésie et réforme

– dialogues inter- et intra-textuels

Les résumés doivent être soumis au plus tard le 25 novembre 2015. Pour toute information complémentaire, consulter l’annonce originale de l’appel sur le site de l’Université de Bristol.

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Work in progress

haggadah-afif

Travaux en préparation :

  •  “Compte rendu : S. Arbache, L’Évangile arabe selon saint Luc. Texte du VIIIe siècle, copié en 897. Édition et traduction. Bruxelles, éd. Safran, 2012, 159 p.” (Revue théologique de Louvain).
  • “Une copie sépharade du Coran en hébreu. La traduction d’H. Reckendorf dans le manuscrit Heb. Jerusalem 8°6453″.
  • “Six psaumes berbères en caractères hébraïques extraits du manuscrit de la Haggadah de Pessah de Tinrhir (sud-ouest marocain)”.
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Thèse sur le Coran en hébreu : un écho dans la presse

the-huffington-post

Le Prof. M.-R. Hayoun, spécialiste de philosophie juive médiévale et de la pensée judéo-allemande moderne, évoque ma thèse de doctorat dans un article publié sur le Portail juif francophone:

Dès le titre de cette traduction hébraïque du Coran, Al-Qor’an o ha-Miqra (littéralement : le Coran ou la Bible) l’auteur attentif se rend compte de l’objectif de Reckendorf : montrer que le Coran est une Bible à destination des Mahométans (sic). C’est ce processus que l’auteur entreprend de démonter dans la partie principale (pp 35-195) de cet excellent travail, mené selon les règles de la philologie et de la critique historique. Elle y traite du corpus des thèmes et des versets apparentés à la Bible hébraïque. Madame Afif en répertorie plusieurs dizaines qu’on ne pourra envisager ici que très partiellement…

Une version abrégée de l’article en question a également été publiée dans Le Huffington Post France et Le Huffington Post Canada.

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Mais où est passé le manuscrit du Coran en hébreu de la collection Elkan Adler ?

Afif-Naima-AdlerLe catalogue des manuscrits hébreux d’Elkan Adler (1861–1946), bibliophile et collectionneur britannique, mentionne dans son index général un Coran en « langue sacrée »[1], dénomination traditionnellement appliquée à la langue hébraïque. Cependant, le professeur M. Weinstein, dans un article consacré à un Coran en hébreu conservé à Washington, signalait à juste titre qu’aucune description ne figurait à la page indiquée dans le catalogue[2]. De plus, ni la bibliothèque de la Jewish Theological Seminary ni celle du Hebrew Union College — deux institutions conservant la collection Adler — n’en offraient la moindre trace[3].

Dans le cadre de ma recherche doctorale, j’ai été amenée à m’interroger sur le sujet en vue d’établir l’heuristique des manuscrits du Coran en hébreu. La consultation du catalogue en ligne du Jewish Theological Seminary (JTS dans sa forme abrégée) avait alors permis de mettre au jour une référence qui semblait correspondre à la description recherchée. En effet, une notice présentait un manuscrit du Coran de la collection Adler sans toutefois en préciser la langue de rédaction (arabe, persan, hébreu ?).

La référence du document ― New York, The Library of The Jewish Theological Seminary, MS NH116 (= ENA 499) ― fut transmise à une bibliothécaire du séminaire afin d’obtenir davantage de renseignements. Ina Cohen, la responsable du service public de la bibliothèque, me signifia dès lors que le catalogue papier contenant la liste des manuscrits d’Adler en possession du JTS indiquait que le manuscrit ENA 499 était répertorié en tant que « Coran en arabe ». Ce dernier pouvait-il être en hébreu mais en caractères arabes[4] ?

Après avoir vérifié l’information auprès d’un responsable du catalogue, la bibliothécaire m’assura que le document, aussi connu sous la cote MS NH116, était à la fois écrit et rédigé en arabe.

Le manuscrit du Coran en hébreu de la collection Elkan Adler est donc, à l’heure actuelle, toujours introuvable.



[1] E. Adler, Catalogue of Hebrew manuscripts in the collection of Elkan Nathan Adler, Cambridge, 1921, p. 190.

[2] Ibid., p. 96.

[3] M. Weinstein, « A Hebrew Qur’an Manuscript », dans Studies in Bibliography and Booklore, 10, 1/2 (1971/72), p. 45, note 21.

[4] Sur certains manuscrits hébreux écrits en lettres arabes, voir J. Blau, « The Linguistic Status of Medieval Judeo-Arabic », dans N. Golb (ed), Judeo-Arabic Studies. Proceedings of the Founding Conference of the Society for Judaeo-Arabic Studies, Harwood Academic Publisher, Amsterdam, 1997, p. 45-58.

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Soutenance publique de thèse

CapturethèseSoutenance publique de thèse de  Madame Naïma AFIF pour l’obtention du grade de Docteur en Langues et lettres :

Une version biblique du Coran en hébreu. La traduction d’Hermann Reckendorf (1857). Modalités et étendue de la judaïsation, étude de la langue et réception pendant les Lumières juives.

Mercredi 10 juin 2015
10h00
Salle du Conseil
Collège Erasme
Place Blaise Pascal 1
1348 Louvain‐la‐Neuve

Résumé:

La thèse porte sur la première version du Coran en hébreu réalisée à partir de l’arabe par l’orientaliste allemand Hermann Reckendorf (1825-1875). Une première partie consacrée à l’histoire du Coran en hébreu du Moyen-Age au seuil de la Haskala illustre l’évolution de la relation entre le judaïsme et le texte sacré de l’islam. Sont ensuite étudiés la genèse, le contexte et la réception de la traduction de Reckendorf dans les milieux juifs au 19e siècle où prédominent alors l’emploi de l’hébreu biblique et la judaïsation des œuvres traduites en langue hébraïque. La thèse examine ensuite dans quelle mesure les variantes présentes dans la traduction de Reckendorf, tiraillé entre l’approche scientifique et apologétique, résultent d’une judaïsation (ou rejudaïsation) volontaire du Coran. Le texte arabe est comparé à la traduction hébraïque (1857) à partir d’une sélection de versets contenant, d’une part, des thèmes communs au Coran et à la Bible hébraïque, et, d’autre part, des passages relatifs à certaines ordonnances juridiques, aux fondements du culte islamique et à la théologie coranique. Sur base de la comparaison est ensuite proposée une typologie générale des interventions du traducteur, suivie d’un examen des modalités de la judaïsation du Coran. L’impact et l’étendue du phénomène de judaïsation sur les deux corpus de versets sont alors progressivement évalués et permettent de considérer la place de la traduction de Reckendorf dans l’histoire de la transmission du Coran en hébreu. Une dernière partie consacrée à l’aspect linguistique de la traduction et de son paratexte élargit le champ de la recherche sur l’hébreu de la Haskala à un texte sacré extérieur au judaïsme.

Membres du jury :
Heinz BOUILLON, Président
Jean‐Claude HAELEWYCK, Promoteur
Johannes DEN HEIJER
Guillaume DYE (ULB)
Joachim YESHAYA (Université Johann Wolfgang Goethe de Francfort‐sur‐le‐Main, Allemagne)

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