Historique (source : ucl)
Les études orientales à l’Université de Louvain remontent à l’époque de la fondation du Collegium Trilingue à Louvain, en 1517, moins d’un siècle après la création de l’université elle-même, en 1425. Les langues étudiées furent d’abord l’hébreu, le grec et le latin, suivies bientôt de l’arabe en 1615. Les cours d’araméen et de syriaque furent créés en 1834, et en 1841 Félix Nève inaugura l’étude du sanskrit et des littératures chrétiennes copte, syriaque, arménienne et éthiopienne.
À la fin du XIXe siècle, Charles de Harlez développe les études extrême-orientales, fonde la revue Le Muséon et contribue à créer un doctorat spécifique en philologie et histoire orientales. C’est à cette époque que le programme s’étoffe encore avec l’enseignement des langues à écriture cunéiforme (dès 1890), de l’égyptien pharaonique et du copte, de l’arménien et du géorgien. Ces études sont regroupées par la création officielle d’un Institut orientaliste, en 1936.
En 1979, la partie francophone de cet institut s’est installée dans les locaux de la Faculté de Philosophie et Lettres (Collège Érasme) sur le site universitaire de Louvain-la-Neuve. De 1984 à 2009, l’Institut orientaliste, en tant qu’« unité » (de recherche et d’enseignement), fait partie, au sein de cette faculté, du Département d’études grecques, latines et orientales.
En 2009, il est reconnu comme « centre de recherche » au sein du plus large Institut des Civilisations, Arts et Lettres, tandis que ses membres restent parallèlement impliqués dans la formation facultaire en études orientales. En 2011, l’Institut orientaliste fête les septante-cinq ans de sa création.